JUNGLE WA ITSUMO HARE NOCHI GUU

Haré + Guu (ハレグゥ, Hare Guu, ジャングルはいつもハレのちグゥ, Jungle wa itsumo Hare nochi Guu) est un manga qui a ensuite été adapté en un anime sorti en 2001, et comportant 26 épisodes. Haré est le nom du héros mais signifie aussi ensoleillé en japonais. Le titre pourrait donc être traduit approximativement : La jungle était ensoleillée, avant que Guu n'arrive. Et depuis la 101ème publication, le titre est raccourci en Haré + Guu.
La série animée est sortie en France chez Beez Entertainment.
La série a été suivie par 2 séries d'OAV :
• Haré + Guu Deluxe (ジャングルはいつもハレのちグゥ デラックス, Jungle wa itsumo Hare nochi Guu Deluxe, 2002), 6 épisodes.
• Haré + Guu Final (ジャングルはいつもハレのちグゥ FINAL, Jungle wa itsumo Hare nochi Guu Final, 2003), 7 épisodes.
Le manga et les OAV sont inédits en France. (Source Wikipédia)




Histoire/Synopsis

Hale (Haré) vit avec sa mère, Weda, femme qui ne dédaigne pas l’alcool et qui aime se reposer complètement sur son fils adoré, dans une jungle étrange à la faune psychédélique.
Un soir, Weda rentre totalement soûle, accompagnée d’une petite fille adorable, qui répond au doux nom de Guu. Hale est sous le charme.
Le lendemain, Hale comprend que cette Guu est tout sauf kawaï. Le problème, c’est qu’il est le seul à s’en rendre compte et débute alors pour lui un véritable cauchemar…

Personnages

Guu Sama : Mais qui est Guu Sama ? Cette petite fille, aux cheveux roses et au regard angélique, ne peut être réellement cette même et effrayante personne aux yeux vides d’expression et au rire démentiel. Cet être étrange à l’appétit monstrueux arrive de nulle part et du début à la fin, la question se pose : Mais qui est Guu Sama ? Elle semble ne rien savoir et tout connaître en même temps. Elle ressent le besoin de goûter à tout, a la faculté de se transformer, détient une force énorme et surtout a un esprit tout ce qu’il y a de plus machiavélique. Mais au fil des épisodes, nous comprenons qu’elle semble s’être attachée aux habitants de la jungle et surtout à Hale… Malgré tous les supplices qu’elle lui fait subir…



Haré : Ce jeune garçon de 10 ans, qui adore les jeux vidéos, vit « paisiblement » avec sa mère, dans la jungle et semble d’une maturité à toute épreuve, contrairement à sa mère qui fait preuve d’une fainéantise et d’un égoïsme affolants. Lorsque la toute mignonne Guu fait irruption dans sa vie, Hale se prend à rêver d’une nouvelle amie. Qu’elle n’est pas sa déception, lorsqu’à son réveil, il découvre le véritable visage de Guu ! Entouré de personnages vraiment tarés, le pauvre Hale n’avait pourtant pas besoin d’ajouter dans ses préoccupations quotidiennes, le cas Guu. Constamment sur ses gardes par rapport à ce ventre caractériel sur jambes, il est souvent à deux doigts de la crise de nerf.



Les Pokutes : Bestioles comestibles et étranges aux longues oreilles recourbées et de couleurs différentes avec un visage humain qui aiment se dandiner dans la jungle. Les habitant en raffolent et surtout, ces animaux ont des mœurs très spéciales… Donc, observez-les bien…



Fiche Technique

• Année : 2001
• Réalisation : Tsutomu Mizushima
• Character design : Hiroshi Kugimiya
• Directeur de l'animation : Hiroshi Kugimiya
• Musique : Akifumi Tada

Jungle wa itsumo Hale nochi Guu
Opening: Love Tropicana (par Sister MAYO)
Ending: O-hashi (par 0930)

• Animation : Bandai Visual
• Licencié en France par : Beez Entertainment
• Nombre d'épisodes : 26
• Durée d’un épisode : 25 mn
• Auteur : Kindaichi Renjurou

OAV Deluxe

• Année : 2002
• Animation : Bandai Visual
• Nombre d'épisodes : 6

OAV Final

• Année : 2003
• Animation : Bandai Visual
• Nombre d'épisodes : 7

Site officiel : http://hareguu.bandaivisual.co.jp/# (en japonais)
http://www.hareguu.com/ (en anglais)



Les protagonistes

Hale, qui semble être la seule personne sensée de cet univers décalé et martyr de tous ses semblables, paraît servir de guide dans le monde « normal » à cet étrange personnage, qu’est Guu. Mais au fil des épisodes, Guu, par ses questions et ses blagues vraiment pas marrantes pour le pauvre Hale (mais énormément pour nous !) paraît vouloir montrer au jeune garçon, qu’il doit savoir prendre les choses du bon côté et surtout « déstresser ».
Les personnages secondaires sont tous à mourir de rire et ont tous un petit quelque chose qui les rend irrésistibles ! (Le chef du village fier de son torse poilu, le professeur qui dort tout le temps, le jardinier aux cils ultra longs de psychopathe, la vieille coiffeuse prête à tout pour retrouver son homme !!... Celle-ci est effrayante !) Ils entrent parfaitement dans la veine totalement délirante de la série.



Le scénario

Les épisodes sont quasi-tous indépendants et sont découpées en plusieurs scènes, qui font monter la pression humoristique. Le scénario mise surtout sur un rythme effréné où nous avons à peine le temps de respirer ou d’essuyer nos larmes et sur des blagues à répétitions. Dans certains épisodes, il existe même une tension sous jacente, où on a l’impression de tomber dans un vrai cauchemar de folie (exemple : les scènes « Berserker », ou bien au début avec l’arrivée de Guu Sama).
Il ne faut pas s’attendre à une grande histoire. C’est un scénario que je qualifierais de prétexte à donner plus de profondeur aux personnages, afin d’avoir des temps calmes parfois. Mais il reste très faiblard. D’ailleurs le scénario, qui repose sur la vie antérieure de Weda, avant son arrivée dans la jungle, est l’un des éléments, s’il fallait en choisir un, qui dessert le plus cet animé. A ce niveau-là, on pourrait plutôt regretter qu’il ne réponde pas à la question existentielle de tout l’anime : Mais qui est Guu Sama ?



Musique et dessin

Au niveau du graphisme, les couleurs rendent les dessins superbes et l’humour les caractérise vraiment. Le décalage entre réalité et folie est conservé jusque dans les moindres détails. Les cheveux de toutes les couleurs, une jungle grandiose avec des animaux loufoques aux mœurs étranges… L’intérieur de Guu ! Du grand n’importe quoi, c’est extra ! Franchement, ce style rappelle l’œuvre de Dali dans ses plus grands délires. On peut passer des heures à regarder chaque élément et à chaque nouveau visionnement, ce sont de nouvelles découvertes. Les mouvements des bras rappellent le graphisme CLAMP de Angelic Layer. Il use et abuse des déformations SD propre au comique japonais.
La bande son de cet animé est, quant à elle, la plus rythmée que je connaisse. Tropikana est dynamique et annonce la couleur. Les paroles étranges marquent bien ce côté délirant qui fait tout l’intérêt de la série. L’opening est sans conteste le point fort de l’anime. Mais l’un ne va pas sans l’autre car il faut être réaliste, l’OST de Haré+Guu ne se laisse écouter que si on connaît l’anime.



Alors là, pas de doute ! Cet anime est sans conteste mon préféré ! J’ai un coup de cafard ? Hop, je regarde Guu sama ! Il y a des scènes que j’attends avec une impatience frisant la paranoïa… Heureusement, je ne suis pas seule dans ce cas, et une soirée Guu sama se fait toujours en compagnie d’amis tout aussi déjantés que moi.
Même si au début, quand on m’a « obligé » à regarder cet anime je me suis dit : « Il faut absolument que je change d’amis !! » Je conseille cet anime à tous ceux qui ont adoré la saga des Y a-t-il… ?, des Hot Shots !, les Azumanga Daioh et j’en passe ! Ou tout simplement qui aiment rire pour tout et n’importe quoi…
Par contre, mon avis est plus que modéré pour les OAV. Ils perdent de cet humour totalement décalé, propre à la première saison, pour tomber dans le « mélodrame » d’un besoin (quasi-inutile) de retrouver la famille de Weda.

Connais pas mais j'aimerais bien voir ce manga un de ces jour

Je ne peux pas qualifier cet anime préféré etant donné que mon préféré est Fate Stay Night et que je n'ai pas vu tous les episodes de JUNGLE WA ITSUMO HARE NOCHI GUU! j'ai d'abord vu les OAV qui 'mont moyennemnt plu.. sauf l'opening ^_^ et tout a l'heure j'ai regardé le premeir episode de la série qui était pas mal! =) je regarderais les autres demain ^^